samedi 11 octobre 2014

deuxième atelier salsa tango


Le groupe comporte une quinzaine de danseurs attentifs.
D'autres personnes sont encore attendues.
La première heure est consacrée à la  salsa 
Nous vous proposerons bientôt un article sur cet apprentissage

Après une petite pause sympathique pour partager les impressions et se détendre, il est temps de  retrouver la concentration nécessaire au tango, qui occupe la deuxième heure de l'atelier. 


La musique est là, omniprésente. Même si nous sommes tous concentrés sur les paroles de l'animateur, elle nous enveloppe pour mieux nous imprégner de ce rythme si particulier.

Après une courte présentation des différentes positions de couple, on commence par ... marcher, marcher en ressentant l’autre, marcher l’un avec l’autre, marcher en osmose. Ce n'est pas simple quand on change de cavalier, mais tellement efficace pour être réellement à l’écoute de l’Autre différent.
C'est pourquoi il est si intéressant de danser tour à tour avec chacun des participants.
Il est question de ressenti.
C'est un peu désarmant quand on a connu les cours avec décomposition des pas et apprentissage systématique d’une chorégraphie. La méthode de l'animateur est intuitive, il insiste d’emblée sur le guidage et s’attache tout au long de l’atelier à prévenir les défauts : raideurs et tensions, anticipations et asymétries. Il insiste sur la créativité et l’improvisation, pas de chorégraphie figée, une infinité de combinaisons possibles s’offrira à nous (les danseurs peut-être pas nécessaire?)) après l'apprentissage de quelques nouvelles figures et cette idée nous donne un peu le vertige, il faut bien l'avouer.

Chaque tangero travaille le ressenti de la musique, l’équilibre, le guidage précis et compréhensible. Les danseuses, elles, travaillent comme eux le ressenti de la musique et l’équilibre mais également la réceptivité au guidage.Il faut le ressentir avec le corps sans l’intellectualiser.

Nous nous sommes exercés au cours de ce deuxième atelier à la marche, au pas de base et au Ocho atras (ou huit en reculant). Après les avoir répétés pour essayer de les passer sans raideurs ni pertes d’équilibre, nous avons pu très vite les danser sur la musique en les enchaînant sans trame préétablie. Les sensations ressenties en fin d’atelier sont déjà prometteuses. 

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